Penser la voix, Deuxième temps.

Après Vincent Delecroix qui hier nous a rappelé en quel sens le chant précède la parole, avant Claire Gillie et Jean Abitbol qui demain coucheront la voix sur le divan du psychanalyste, et Benoit Peteers qui se demandera jeudi si l’écrit à tué la voix, de Platon à Derrida, c’est aujourd’hui le philosophe Guillaume le Blanc qui vient interroger la possibilité pour chacun de trouver sa voix en démocratie : comment éviter que la voix de la majorité puisse nuire à l’expression de la voix individuelle ? comment donner voix aux sans-voix ? et enfin, le plus difficile n’est-il pas d’accepter que la voix en dit toujours plus long sur moi que je ne le souhaite, qu’en un sens, elle me précède, et qu’à ce titre, l’ultime combat est celui de parvenir à dire ce que nous voulons dire ?

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