Hélène Godefroy


Psychanalyste à Paris. Membre de la Fondation européenne pour la psychanalyse et d’Espace analytique. Chargée de cours en psychanalyse et psychopathologie à l’université Paris 7. Doctorat en psychanalyse et psychopathologie. Responsable de la Newsletter mensuelle de la FEP.


La voix parricide

Le fantasme parricide vient borner le fantasme originaire, et légitime le sujet a prendre la parole en son propre nom.

Mais ce n’est pas sans culpabilité. Coupable de quoi? Le fantasme parricide, c’est celui du désir, et donc sa portée est forcément subversive. Un désir mis en porte-voix par une parole énoncée et en lutte, pour , dans  un 1° temps, faire obstacle à la parole de l’Autre. Et dans  un second temps, faire disparaitre le nom de l’Autre pour s’approprier son propre nom.

 

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